Quels sont les avantages des entraînements croisés : vélo et course à pied ?

Le team Hexatri vous propose aujourd’hui un petit comparatif des avantages et inconvénients des entraînements en vélo et course à pied. L’objectif n’étant pas de faire un classement, mais un petit inventaire pour vous aider à choisir vos entraînements en pleine connaissance de cause, éventuellement vous faire penser à de nouvelles possibilités d’entraînement, et idéalement de vous aider à optimiser tout ça !

Les avantages de l’entraînement à vélo

  • Moins de fatigue à une même intensité (idéal en récupération, reprise, sortie longues pour travailler l’endurance)
  • Pas de choc ou de traumastisme (récupération, post blessure)
  • Plus d’efficience, donc possibilité d’aller plus vite, plus loin, et ainsi varier les parcours et les plaisirs

Les avantages de l’entraînement en course à pied

  • Moins de matériel, de logistique, moins de perte de temps dans les « à côtés »
  • Pas de risque de chutes (à moins de courir en trail)
  • Les contraintes mécaniques sont plus fortes, donc plus de fatigue, donc plus d’adaptation (possibilité d’optimiser même un créneau de 45’ / 1h du temps de midi par exemple)
entrainements croisés vélo course à pied

Quels sont les avantages des entraînements croisés ?

  • Plus de variations (durée, intensité, mode de contraction musculaire…) donc encore plus d’adaptations
  • Utilisation des groupes musculaires assez proches et / ou complémentaires dans les deux activités. Cela permet un meilleur équilibre, donc un plus faible risque de blessures, et un gain de force en même temps.
  • En mixant ingénieusement les deux, pour aller chercher les avantages des deux disciplines, cela permet une optimisation de l’entraînement.
  • En variant au maximum les activités (tapis, course sur route, trail, home trainer, vélo de route, VTT, …) vous forcez votre corps à être plus polyvalent, complet d’un point de vue musculaire et physiologique. Vous multipliez les chances de combler de petites lacunes.
  • Et c’est aussi psychologiquement un moyen d’éviter la routine, et de se faire plaisir toute l’année !

Pour aller encore plus loin

En intégrant du gainage (dont l’intérêt est de permettre une transmission optimale des forces) si possible dynamique, et dans une posture au plus proche de celle de l’activité que l’on cherche a optimiser.

En intégrant en plus de ces entraînements croisés, quelques sollicitations du haut du corps, type PPG/Natation, pour un équilibre encore plus complet. Les triathlètes seraient-ils des génies ?
En pratiquant également d’autres sports. Soit des sports ayant un fort point commun avec notre discipline (par exemple du ski de fond pour sa nature continue proche de celle du cyclisme), ou bien des activités qui permettent de réaliser de belles séances d’entraînement (du crossfit par exemple), ou toute autre activité pour un intérêt ou un apport autre (du judo pour apprendre à chuter en minimisant les risques).

Attention toutefois à ne pas vous éparpiller, et à ne pas non plus tout faire tourner autour du vélo, vous pouvez très bien pratiquer n’importe quelle activité parce que cela vous fait simplement plaisir. C’est l’essence même de la pratique sportive.

Quelle place pour la PPG ?

La préparation physique vise 5 grands objectifs :

  • L’optimisation des qualités Motrices (coordination, équilibre, adresse)
  • L’optimisation des qualités musculaires (forces endurance de force, souplesse…)
  • L’optimisation des qualités physiologiques (endurance, Vo2, valeur des seuils…)
  • La récupération (foam roller, étirements, repos, alimentation, hydratation…)
  • La prévention des blessures (renforcement des muscles antagonistes pour un meilleur équilibre des groupes musculaires, et réalisation de protocoles de prévention)

 

De l’optimisation des différentes qualités résulte vos vitesses aux différents seuils, votre rendement énergétique, votre puissance, vos allure courses, etc. C’est donc primordial pour se perfectionner ! Mais pour la plupart des qualités que vous allez travailler en PPG, ce sont des qualités que vous travaillez déjà en partie (peut-être en les isolant moins, en les exploitant de manières un peu plus larges) lors de vos entraînements « classiques » de natation, cyclisme et course à pied. Donc pas forcément prioritaire selon moi.

Pour ce qui est de la récupération, le constat pourrait être un peu le même, dans le sens ou la récupération va surtout impacter votre séance suivante (en raisonnant sur du court terme en tous cas). Mieux vous aurez récupéré, plus vous serez « frais » et pourrez vous investir sur la prochaine séance. Mais la principale différence vient du fait que sur du long terme la récupération vous oblige à vous écouter, et à prendre soin de vous, et c’est drôlement important de prendre soin de soi.

Et pour conclure, la priorité absolue selon moi : la prévention. Car chacun sait que pour être un bon athlète, il faut pouvoir s’entrainer et prendre le départ, autant de choses impossible pour un athlète blessé.

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