Après sa seconde place au cintre de son Graxx sur la manche qualificative des mondiaux de gravel, Gérard Le Moy prend le temps de nous raconter sa course.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Gerard Le Moy, j’ai 55 ans, je suis né à Saint Brieuc dans les Côtes d’Armor et je suis en couple avec Gabriela Mauvecin. Nous avons un enfant de 11 ans, Simon. Nous vivons 6 mois à Mûr-de-Bretagne bien connu pour son arrivée du tour de France et 6 mois en Argentine pour faire simple une vie en printemps et en été dans chaque pays.
En Bretagne, je suis animateur sportif dans une base de pleine nature, de mars à octobre, et le reste de l’année nous avons une base nautique à Cordoba en Argentine.
Côté sportif, depuis le plus jeune âge, c’était le foot, le patinage de vitesse sur roulettes et ensuite une longue carrière dans le ski nautique. Véritable passion dans les trois disciplines (slalom, saut, figures), j’ai pu exploiter tout mon potentiel dans ce sport pendant 20 ans en tant qu’entraîneur et compétiteur. J’ai remporté des titres de champion Bretagne Pays de Loire, plusieurs podiums aux championnats de France, un titre de champion d’Europe en équipe de France master, en 2005.
Comment es-tu venu au vélo ?
Le vélo est arrivé en préparation foncière pour le ski nautique sur la fin carrière. Dès que j’étais sur le vélo, j’avais énormément de plaisir et une facilité dans cette pratique. Tout logiquement après l’arrêt du ski nautique en compétition, je me suis plus sérieusement intéressé au vélo de route et au VTT. Aujourd’hui j’évolue en Open 3 et je me suis mis au gravel il y a 1 mois sur un Graxx d’Origine.
Pourquoi le gravel ? Pourquoi Origine ?
Après plusieurs échanges avec des collègues, ils m’ont décidé d’essayer le gravel. Alors j’ai commencé il y a trois mois à regarder les différentes marques et les tests et j’ai choisi la marque Origine le modèle Graxx.
En effet, j’ai cherché un vélo gravel performant, confortable avec un budget raisonnable. Origine avec le Graxx me paraissait le meilleur sur le marché.
Quels parallèles fais-tu entre le monde du vélo et celui du ski nautique ?
Les parallèles sont sur la précision des trajectoires, l’agressivité, l’explosivité et l’équilibre que l’on retrouve en compétition. Ensuite, sur un plan mental, il faut également être capable d’aller loin dans la douleur.
Comment s’est déroulée la course, comment l’as-tu vécu de l’intérieur ?
Il y avait une part d’inconnu sachant que c’était ma première course en gravel avec une durée d’effort aussi longue.
J’ai pris le maximum d’infos autour de moi, sur tous les secteurs : matériels, alimentation et gestion de l’effort. Ensuite, la course est une relation d’équilibre entre faire attention aux trajectoires, éviter les pièges, aller le plus vite possible sans se mettre dans le rouge, rester concentré sur l’hydratation et alimentation. Il faut être capable de faire des efforts dans les moments importants. C’est un vrai jeu d’équilibre et de plus, il faut un mental très fort pour accepter ces contraintes physiques. Comme dirait l’expression “un vrai chantier”.
Quels sont tes objectifs pour les mondiaux 2023 en Italie suite à ta qualification ?
Aujourd’hui je reste conscient qu’il va falloir monter en puissance pour le 8 octobre, date des mondiaux en Italie. En gravel, il n’y a rien d’écrit avant, surtout quand je vois tous les coursiers qui ont chuté et qui ont eu des problèmes mécaniques à Millau. C’est toujours difficile de se positionner, mais je ferai le maximum et on verra la place le dimanche en fin d’après-midi. En tout cas, je pars sur ces mondiaux avec beaucoup d’envie.
Peux-tu nous en dire plus sur ton Graxx ?
Mon Graxx est incroyable. Il est excellent dans tous les domaines : route, chemin, gravier, relance, assis, en danseuse, dans les trajectoires, que du bonheur.
Pour info, je suis équipé en Shimano GRX 600 et 800, avec pédalier en double-plateau 48/34 et une cassette en 11/34.
Un dernier mot ?
Merci de faire des vélos d’une aussi grande qualité.