L’ultradistance est une discipline exigeante qui met le corps et l’esprit à rude épreuve. Lors d’une course longue distance, le sommeil devient un élément clé de la performance et de la sécurité. Mais alors, où dormir sur une course en ultradistance ? Voici un guide complet basé sur l’expérience de nombreux cyclistes longue distance, afin d’éviter les erreurs courantes et optimiser son repos.
1. L’urgence absolue : dormir en cas de danger
Parfois, il est impossible de continuer à rouler : la fatigue devient trop intense, et le risque d’endormissement sur le vélo est réel. Dans ce cas, il faut trouver un endroit sûr pour dormir immédiatement.
Les règles à respecter :
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Ne jamais dormir sur la route ou dans une zone dangereuse.
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Utiliser une couverture de survie : il existe des modèles réutilisables qui offrent une meilleure isolation thermique.
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Se signaler : garder une lumière arrière allumée pour être visible par d’autres cyclistes ou automobilistes.
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Limiter le repos à 15-20 minutes : juste assez pour récupérer et atteindre un lieu plus approprié.
2. Les toilettes publiques : un abri accessible
Les toilettes publiques constituent un bon refuge, souvent sous-estimé.
Avantages :
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Un espace isolé et à l’abri du vent et de la pluie.
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Une température intérieure plus stable.
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Accès à l’eau pour se rafraîchir et éventuellement nettoyer ses équipements.
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Parfois équipés de sèche-mains pour réchauffer ses affaires.
Pour un maximum de confort, un petit matelas ou un sac de couchage peut être utile.
3. Les tables de pique-nique et bancs publics : idéal pour les siestes
Les aires de repos offrent souvent des bancs et tables qui peuvent être utilisés pour dormir.
Conseils d’utilisation :
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Idéales pour les siestes en journée mais à éviter la nuit à cause de l’humidité.
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Préférer les endroits ombragés et peu fréquentés.
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Utiliser un bivy ou un sac de couchage si la température baisse.
Les bancs publics sont une meilleure alternative aux tables de pique-nique pour une nuit complète.
4. Les abribus : le compromis idéal
Dormir dans un abribus est une pratique courante en ultradistance.
Points forts :
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Un abri contre le vent et la pluie.
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Un sol souvent en béton, donc stable et sec.
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Facilement repérables en ville ou en zone rurale.
Équipement recommandé :
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Un matelas et un duvet pour plus de confort.
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Un bivy pour une meilleure isolation thermique.
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Une doudoune compacte pour gagner en chaleur.
Les abribus sont souvent stratégiques car accessibles et permettent de dormir quelques heures sans trop d’inconfort.
Si l’on cherche le maximum de confort et de récupération, rien ne vaut un hôtel.
Pourquoi choisir un hôtel ?
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Un lit confortable pour une nuit réparatrice.
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Une douche chaude qui régénère immédiatement.
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Un espace privé pour réorganiser son équipement.
Comment bien préparer ses nuits en hôtel ?
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Planifier à l’avance avec Komoot ou Google Maps.
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Faire une liste d’hôtels à différents kilométrages pour garder de la flexibilité.
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Privilégier les hôtels avec boîte à clé pour pouvoir arriver à n’importe quelle heure.
Une stratégie efficace consiste à réserver dans l’après-midi lorsque l’on sait jusqu’où on peut rouler.
Autres options :
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Les plages : un bon spot en été mais peu accessible en course.
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Les granges et bâtiments abandonnés : option de dernier recours.
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Les stations-service : pratique mais parfois trop bruyantes.
Conclusion
Le choix de l’endroit où dormir en ultradistance repose sur plusieurs critères : le niveau de fatigue, la météo, et le degré de confort recherché. Anticiper ses points de chute permet d’éviter le stress et d’optimiser son repos. Que ce soit en urgence sur le bord de la route, sous un abribus, sur un banc ou dans un hôtel, chaque solution a ses avantages. L’essentiel est d’être préparé et d’adapter sa stratégie au fil de la course.
Découvrez également notre guide : Comment débuter dans l’ultra-distance
