ViaRhôna : le guide complet pour un voyage à vélo du Léman à la Méditerranée

Présentation de la ViaRhôna

La ViaRhôna appelée aussi Véloroute du Rhône est un itinéraire cyclable de légende qui relie les rives du lac Léman aux plages de la mer Méditerranée en suivant le fleuve Rhône sur environ 815 km. Cette véloroute (aussi connue comme EuroVelo 17) traverse la France du nord au sud, offrant aux adeptes de voyage à vélo et de cyclotourisme un condensé de paysages variés et de patrimoine culturel. Conçue dès 2005 et aménagée à partir de 2006, la ViaRhôna est aujourd’hui achevée sur la quasi-totalité de son tracé. Elle emprunte tantôt des voies vertes dédiées aux cyclistes, tantôt de petites routes partagées à faible trafic, ce qui en fait un parcours accessible tout en conservant un esprit d’aventure.

Initialement inspirée par la “Route du Rhône” en Suisse, la ViaRhôna prolonge cet itinéraire helvétique jusqu’à la Méditerranée. Officiellement labellisée EuroVelo 17 en 2016, elle s’intègre dans le réseau européen des véloroutes longue distance. Son tracé longe un couloir fluvial au riche passé historique : des sites romains (Vienne, Arles) aux cités médiévales (Avignon, Aigues-Mortes), en passant par les vignobles des Côtes-du-Rhône et les villages perchés de Provence, chaque étape permet de voyager à vélo à travers 2 000 ans d’histoire et de gastronomie locale. La diversité des panoramas est l’un des attraits majeurs de la ViaRhôna : on passe des eaux bleutées du Léman aux sommets alpins en arrière-plan, puis aux plaines viticoles de la Vallée du Rhône, pour finir dans les étendues sauvages de la Camargue et le long du littoral méditerranéen.

Les grandes sections du parcours ViaRhôna

L’itinéraire complet de la ViaRhôna peut se diviser en plusieurs sections distinctes, chacune avec son caractère, ses paysages et ses défis. Un cycliste aguerri pratiquant le bikepacking ou le cyclotourisme d’aventure pourra apprécier les particularités de chaque portion, et éventuellement envisager des variantes pour pimenter le trajet. Voici un tour d’horizon des trois grands tronçons du nord au sud :

Section alpine : du Léman aux portes de Lyon

La portion alpine de la ViaRhôna s’étend du départ à Saint-Gingolph (sur les rives du lac Léman) jusqu’à l’agglomération lyonnaise. Sur ces premiers ~200 km, le Rhône naissant serpente entre montagnes et vallées étroites. Les paysages y sont spectaculaires : vous longerez le lac Léman, avec vue sur les Alpes suisses, puis descendrez dans la haute vallée du Rhône au pied du massif du Jura et des contreforts savoyards. Attendez-vous à quelques côtes et descentes notables durant cette section : les 80 premiers kilomètres après Genève comportent un relief marqué. En effet, entre le lac et Seyssel, le parcours emprunte des routes vallonnées (notamment autour du défilé de l’Écluse et du Haut-Rhône) – une bonne condition physique est donc requise. Les cyclistes moins entraînés peuvent choisir de démarrer plus au sud (par exemple à Seyssel) pour éviter ces difficultés initiales, mais pour les cyclistes aguerris, cette partie montueuse ajoute du charme sportif à l’aventure.

En traversant cette section alpine, la ViaRhôna alterne voies vertes le long du Rhône et portions sur route partagée. Par endroits, le tracé change même de rive : par exemple vers Chanaz et le canal de Savières, la véloroute profite de chemins bucoliques au bord du lac du Bourget (un détour jusqu’au lac pour une baignade est d’ailleurs conseillé par certains voyageurs). Les paysages oscillent entre vignes en terrasses, forêts denses et villages savoyards pittoresques. La traversée de la ville de Genève constitue un moment urbain de cette section : le balisage y est présent mais peut prêter à confusion dans le trafic citadin – gardez l’œil ouvert sur les panneaux ViaRhôna. Après Belley et Groslée, le fleuve s’élargit et les montagnes s’estompent à l’horizon : vous approchez de Lyon, la fin de la section alpine.

Astuce : la sortie nord de Lyon (secteur de Lyon > Givors/Vienne) est un tronçon historiquement délicat, car le tracé provisoire oblige à rouler dans un environnement urbain peu agréable. Beaucoup de cyclistes choisissent de prendre un train TER pour éviter la périphérie lyonnaise et descendent directement à Vienne. Si vous tenez à tout parcourir à vélo, soyez très prudents sur la circulation à la sortie de Lyon. Heureusement, une fois Vienne dépassé, on quitte l’ambiance métropolitaine pour retrouver la nature le long du fleuve.

Section Vallée du Rhône : de Lyon à Avignon

À partir de Lyon (ou Vienne) commence la grande traversée de la vallée du Rhône, cœur viticole et historique de l’itinéraire. Cette section centrale, d’environ 400 km jusqu’à Avignon, est beaucoup plus plate et roulante. Le Rhône y dessine de larges méandres entre les plateaux ardéchois à l’ouest et les collines de la Drôme et du Vaucluse à l’est. Les cyclistes en gravel ou vélo de route robuste apprécieront le revêtement généralement lisse sur la majorité du parcours. On traverse ici les célèbres terroirs des Côtes du Rhône : les vignobles de l’Hermitage près de Tain-l’Hermitage, les champs de fruits de la Drôme, puis les champs de lavande et d’oliviers en approchant de la Provence. Les villes et villages rythment le parcours : Valence, Montélimar (via un léger détour), Orange, pour n’en citer que quelques-uns, jusqu’à la cité d’Avignon et son pont mythique. Chaque arrêt peut être l’occasion de découvrir un patrimoine riche (théâtres romains, chapelles, châteaux) et de déguster la gastronomie locale.

Le profil topographique de ce tronçon ne posera pas de problème aux cyclistes expérimentés – toutefois, un élément naturel peut corser l’étape : le Mistral. Ce vent du nord, souvent présent dans la vallée du Rhône, souffle en direction de la Méditerranée et peut être très soutenu. L’avantage est qu’en allant du nord vers le sud, il souffle majoritairement dans le dos des cyclistes, offrant un coup de pouce bienvenu. Néanmoins, en cas de fort mistral latéral, la progression peut devenir éprouvante, notamment sur les portions dégagées. Prévoyez d’adapter vos distances quotidiennes en fonction de la météo. À part le vent, la chaleur estivale est l’autre difficulté principale : de Lyon à Avignon, les étés sont chauds et secs, avec peu d’ombre sur certains tronçons au milieu des vergers et des vignes.

Cette portion centrale offre aussi des variantes intéressantes pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Côté Ardèche, la Dolce Via est un itinéraire alternatif de 90 km sur une ancienne voie ferrée, accessible depuis La Voulte-sur-Rhône ou Le Pouzin. Emprunter cette voie verte permet de s’enfoncer dans les superbes gorges de l’Ardèche sur quelques kilomètres avant de revenir sur la ViaRhôna plus au sud. Côté Drôme, il existe également la véloroute V63 qui longe l’Isère et le pied du Vercors, pouvant constituer une variante plus vallonnée en parallèle de la ViaRhôna sur une courte distance. En restant sur le tracé principal, le balisage ViaRhôna vous guidera fidèlement à travers la plaine du Rhône, souvent sur des digues ou des petites routes de campagne. La fin de cette section vous amène à Avignon, porte d’entrée de la Provence et étape majeure avant d’aborder le delta du Rhône.

Section Camargue : du Rhône sauvage à la Méditerranée

La dernière partie de la ViaRhôna vous fait traverser la magique Camargue, vaste zone humide du delta du Rhône, pour atteindre la Méditerranée. Après Avignon, l’itinéraire se sépare en deux branches possibles à Beaucaire/Tarascon. Dans les deux cas, on pénètre au sud du Gard et des Bouches-du-Rhône à travers des paysages très différents de ceux rencontrés plus au nord : ici, place aux marais, aux rizières, aux étangs peuplés de flamants roses et aux prairies où galopent chevaux et taureaux camarguais. Le terrain est totalement plat, l’horizon s’ouvre, et l’air se charge d’embruns à l’approche de la mer.

  • Variante ouest (branche ViaRhôna vers Sète) : en choisissant l’embranchement ouest à Beaucaire, vous suivez le canal du Rhône à Sète à travers la Petite Camargue. Vous passerez par la cité médiévale fortifiée d’Aigues-Mortes, longerez les salins scintillants et les lagunes, puis longerez la côte languedocienne via Palavas-les-Flots jusqu’à Sète. Ce parcours fait environ 125 km depuis Beaucaire. Sète, joli port surnommé la « Venise du Languedoc », marque la fin de la ViaRhôna côté ouest. Cette option a l’avantage de rejoindre une ville bien desservie (gare SNCF à Sète) et de pouvoir enchaîner vers la Méditerranée à vélo (EuroVelo 8 le long du littoral) si vous souhaitez prolonger l’aventure vers l’Espagne ou la Côte d’Azur.

     

  • Variante est (branche ViaRhôna vers Port-Saint-Louis-du-Rhône) : si vous bifurquez vers l’est à Beaucaire, l’itinéraire parcourt 63 km à travers la Camargue gardoise puis bucco-rhodanienne jusqu’à Port-Saint-Louis-du-Rhône, situé sur le delta principal du Rhône. Vous traverserez la ville historique d’Arles, dernière grande étape culturelle (les arènes romaines, le musée antique…), puis suivrez de longues lignes droites au milieu des étangs et des roselières jusqu’à l’embouchure du fleuve. Port-Saint-Louis se trouve tout près de la plage de Napoléon (immense plage sauvage où le Rhône rencontre la mer). Notez qu’à Port-Saint-Louis, il n’y a pas de gare à proximité immédiate : il faudra revenir vers Arles (en vélo, bus ou navette fluviale en été) pour retrouver un train. Cette option ravira les amateurs d’espaces vierges, avec un sentiment d’isolement unique en bord de Méditerranée. 

Dans les deux cas, la Camargue demande quelques précautions supplémentaires. En été, les moustiques peuvent être féroces au crépuscule : prévoyez un répulsif si vous campez dans la zone. Le soleil et le vent y sont sans pitié car aucun relief ne bloque le mistral ou ne fournit de l’ombre. Toutefois, l’expérience de pédaler au milieu des flamants et des salins, puis de plonger dans la mer Méditerranée en fin de parcours, est un aboutissement inoubliable pour tout cycliste aventureux.

Via Rhona  Voyage à vélo

Matériel et équipement recommandés

Équipement de voyage à vélo (bikepacking)

Même si la ViaRhôna ne présente pas de difficultés techniques majeures, un équipement bien choisi est essentiel pour le confort et l’autonomie en bikepacking.

  • Bagagerie : Préférez les sacoches de type bikepacking (cadre, selle, guidon), plus stables et aérodynamiques, notamment en cas de mistral. Si vous partez en autonomie complète ou avec un vélo non adapté, des sacoches arrière classiques feront l’affaire, à condition de bien équilibrer les charges.
  • Navigation : L’itinéraire est bien balisé (environ 96 %), avec des panneaux verts indiquant ViaRhôna/EuroVelo17, mais un GPS ou une appli (Komoot, Geovelo…) avec traces GPX reste utile pour éviter les erreurs à certaines bifurcations ou en cas de déviation. Les cartes papier restent une bonne option pour les amateurs de lecture analogique.

  • Sécurité et confort : Emportez un kit de réparation (chambres à air, multi-outils, pompe), un bon éclairage, un gilet réfléchissant, et un casque (vivement conseillé). Pour le confort : cuissard, gants, coupe-vent, veste de pluie et couches thermiques selon la saison.

Quel vélo pour la ViaRhôna ?

Le vélo idéal : un gravel ou un cyclotourisme robuste avec pneus de 35 à 45 mm. Le gravel offre un excellent compromis pour rouler vite sur l’asphalte tout en restant à l’aise sur les rares portions non goudronnées.  Par exemple, la marque française Origine propose un modèle Gravel baptisé Origine Graxx, réputé pour son confort et sa capacité d’emport, en faisant un vélo taillé pour le bikepacking sur de longues distances.

Un VTC ou un VTT semi-rigide (avec pneus adaptés) peut aussi convenir, de même qu’un vélo de randonnée classique. L’essentiel : une mécanique fiable. Faites une révision complète avant le départ pour rouler sereinement.

Via Rhôna en vélo

Logistique : transport, sécurité et signalisation

Sur un parcours de la longueur de la ViaRhôna, les aspects logistiques ne sont pas à négliger. Voici quelques points-clés à connaître pour planifier votre aventure sereinement :

  • Accès et transport : 36 gares SNCF jalonnent l’itinéraire, ce qui facilite grandement l’accès au départ et le retour en fin de parcours. Au nord, le point de départ officiel Saint-Gingolph n’a pas de gare : on recommande de rejoindre Évian-les-Bains (18 km du départ) ou Genève (100 km du départ) en train, puis de rallier l’itinéraire à vélo. Au sud, selon la branche choisie, vous trouverez une gare à Arles (pour Port-St-Louis, via un détour) ou directement à Sète. De mai à septembre, la région met en place des trains TER spéciaux avec espace vélo garanti (TER Cyclo) sur l’axe Lyon–Avignon–Marseille et Lyon–Genève – une aubaine pour retourner au point de départ ou sauter une étape peu intéressante. Renseignez-vous sur les conditions de transport des vélos (dans les TER c’est gratuit et sans réservation sauf service spécial, dans les TGV il faut souvent démonter/mettre sous housse).
  • Sécurité : La ViaRhôna est globalement sûre et familiale. Les portions sur route partagée voient peu de trafic en général, mais restez vigilants sur les sections urbaines (traversée de villes, sortie de Lyon comme évoqué). Respectez le code de la route lorsque la piste croise des routes ouvertes. Équipez-vous pour être bien visible (lumières, chasuble réfléchissante la nuit). Sur le plan de la sécurité personnelle, le risque principal est le vol de vélo dans les grandes villes. Munissez-vous d’un bon antivol et attachez toujours votre monture si vous la laissez sans surveillance, notamment à Lyon, Avignon ou aux abords des sites touristiques. La nuit, privilégiez les hébergements disposant d’un local vélo sécurisé (beaucoup affichent le label Accueil Vélo comme gage de sécurité). Enfin, n’oubliez pas que le casque peut vous sauver la vie en cas de chute : même si ce n’est pas obligatoire pour les plus de 12 ans, il est fortement recommandé sur un tel périple.
  • Balisage et orientation : L’itinéraire est balisé dans les deux sens du Léman à la Méditerranée. Vous trouverez des panneaux vert et blanc portant le logo ViaRhôna et/ou EuroVelo 17 à presque toutes les intersections. Suivre le fleuve reste un fil d’Ariane naturel, mais faites attention aux changements de rive ou aux sorties de villes où un panneau peut être manqué. Le balisage est mis à jour au fur et à mesure des finalisations de tronçons : d’ici peu, les quelques portions provisoires restantes seront entièrement aménagées. En attendant, n’hésitez pas à consulter les cartes ou une application mobile en parallèle du balisage, surtout aux endroits signalés comme délicats (par exemple traversée de Genève, sortie de Lyon, etc.).

  • Points d’eau : L’hydratation sera votre meilleur alliée, surtout sous le soleil provençal. Bonne nouvelle, de nombreux points d’eau (fontaines, robinets publics) jalonnent la ViaRhôna. Chaque village du sud de la France a traditionnellement sa fontaine publique, et les cimetières (ouverts) disposent souvent d’un robinet accessible. Cependant, en cas de sécheresse estivale, certaines fontaines peuvent être coupées. Par précaution, partez toujours le matin avec vos bidons pleins (au moins 2 L d’eau par personne). Remplissez-les à chaque occasion (camping, café, office de tourisme – les locaux vous les rempliront volontiers). Dans le delta de Camargue, les distances entre points d’eau sont plus grandes : ne partez pas sans vos réserves, et évitez de boire l’eau des étangs évidemment.
Voyage à vélo sur la Via Rhona

Variantes et itinéraires alternatifs

L’un des atouts de la ViaRhôna est de pouvoir servir de colonne vertébrale à d’autres aventures cyclistes. Les cyclistes aguerris en quête de kilomètres additionnels ou de découvertes hors parcours pourront exploiter plusieurs variantes et connexions longue distance :

  • Prolonger vers la source du Rhône : Pour les plus ambitieux, sachez que l’EuroVelo 17 continue au nord en Suisse sous le nom de Route du Rhône. Depuis Saint-Gingolph, il est possible de longer le lac Léman jusqu’à Genève, puis de remonter le Rhône jusqu’à sa source dans les Alpes suisses (en amont de Brig). Au total, EuroVelo 17 cumule 1 100 km de la Méditerranée jusqu’au glacier du Rhône. Un périple exceptionnel qui transforme la ViaRhôna en voyage transalpin !
  • Connexion avec d’autres véloroutes en France : La ViaRhôna croise ou côtoie plusieurs autres grands itinéraires. À Lyon, elle rejoint la véloroute Moselle-Saône à Vélo (surnommée la Voie Bleue) qui file vers le nord-est en direction de Dijon, Nancy et du Luxembourg. À Avignon, une bifurcation permet de suivre La Durance à Vélo vers les Alpes de Haute-Provence. Aux deux extrémités sud, comme évoqué, La Méditerranée à Vélo (EuroVelo 8) prend le relais à Beaucaire/Sète pour longer le littoral méditerranéen. Enfin, près de Bourg-Saint-Andéol dans la Drôme/Ardèche, les vététistes pourront enchaîner sur la Grande Traversée de l’Ardèche (VTT) qui part vers les Cévennes. En somme, la ViaRhôna peut être le chapitre central d’un voyage à vélo encore plus vaste, reliant fleuves et mers entre eux.

  • Sortir des sentiers battus localement : Même sans changer d’itinéraire, n’hésitez pas à faire des détours méritoires à proximité de la ViaRhôna. Par exemple, gravir le Mont Ventoux (le “Géant de Provence”) depuis Orange ou Avignon pour les cyclos en mal de défi sportif, explorer les Gorges de l’Ardèche en empruntant la route panoramique depuis Bourg-Saint-Andéol, ou encore passer par les Alpilles (St-Rémy, Les Baux-de-Provence) entre Avignon et Arles au lieu de la plaine toute droite. Ces variantes requièrent de s’éloigner du balisage officiel, mais récompensent par des paysages grandioses et une touche d’aventure supplémentaire. Avec un GPS et une bonne carte, un cycliste expérimenté pourra sans crainte improviser certaines étapes « hors ViaRhôna » puis revenir sur le tracé principal un peu plus loin.
Via Rhona, signalisation

Ressources utiles pour planifier votre voyage

Préparer un tel voyage à vélo nécessite de bonnes sources d’information. Voici quelques ressources utiles pour organiser votre expédition sur la ViaRhôna :

  • Site officiel ViaRhôna : le site viarhona.com propose des infos détaillées étape par étape, des cartes interactives avec points d’eau et hébergements, un forum Facebook d’entraide, ainsi que la FAQ officielle (très riche en conseils pratiques).

  • France Vélo Tourisme : la page dédiée à la ViaRhôna sur francevelotourisme.com offre un aperçu complet de l’itinéraire, les profils altimétriques, la liste des étapes et des avis de cyclistes. On y trouve également des idées de boucles locales et les connexions vers d’autres véloroutes.
  • Cartes et applications : Pour la navigation, des applis comme Komoot, Geovelo ou OpenRunner contiennent le tracé officiel. L’EuroVelo 17 est aussi sur Google Maps (mode vélo) et sur Outdooractive. En version papier, procurez-vous les topoguides Le Routard ou Chamina spécial ViaRhôna, ou les cartes IGN série verte couvrant le Rhône.
  • Forums et communautés : Le forum Voyage à Vélo (anciennement “AF3V”) et le forum Bikepacking France regorgent de comptes-rendus et de questions/réponses sur la ViaRhôna. La communauté sur la page Facebook ViaRhôna – Les Viarhônistes est très active pour partager des conseils en temps réel. N’hésitez pas à solliciter d’autres cyclistes aguerris pour des retours d’expérience. 
  • Outils de terrain : En chemin, les offices de tourisme locaux peuvent vous fournir des cartes gratuites des tronçons de ViaRhôna, et les hébergeurs labellisés Accueil Vélo ont souvent de la documentation. Une fois sur place, laissez-vous guider par le balisage et profitez pleinement de l’aventure !

En résumé …

En suivant ce guide et en bien préparant votre voyage à vélo, la ViaRhôna vous offrira une expérience inoubliable de bikepacking à la française. Entre effort sportif, découvertes culturelles et immersion dans des paysages spectaculaires, cet itinéraire est un incontournable pour tout cycliste en quête d’une aventure au long cours alliant gravel, nature et patrimoine. Préparez vos sacoches, enfourchez votre vélo (peut-être un gravel Origine flambant neuf !) et partez à la conquête du Rhône du Léman à la mer – bonne route sur la ViaRhôna !

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