Pour la seconde année consécutive, j’étais convié par l’organisateur Miguel Angel Martí à venir en découdre sur la magnifique trace de l’iron gravel Alicante. Il ne s’agit pas ici d’une compétition avec classement à l’arrivée, la volonté de Miguel Angel est que chacun vienne à bout de son parcours tout en profitant de chaque instant. Un mélange de défi physique et de découverte des paysages.
Départ à 6h pour une heure de pédalage nocturne
Le départ est très matinal. Les éclairages sont obligatoires et forcément indispensables, car le jour se lève vers 7h20. La première heure de pédalage s’effectue dans l’obscurité pour monter sur torre manzana à 1000m d’altitude. La température est bonne, ce qui laisse présager qu’il ne fera pas froid plus tard dans la journée !
Tour des Flandre sauce hispanique : l’iron gravel est la succession de montées et remontées assez raides, pas très longues. On se demande presque d’où on arrive à sortir au final une dénivellation aussi important, car on ne monte jamais de très longs cols.
Le jour se lève…
Après 1h30 nous pouvons éteindre nos éclairages. Les lueurs sont superbes, nous évoluons sans cesse en hauteur, nous permettant d’avoir une vue imprenable sur les massifs montagneux que nous allons découvrir plus tard.
Les kilomètres défilent, plus nous allons avancer dans le parcours et plus les principales difficultés vont s’enchaîner jusqu’au 2/3 du parcours.
Passo del comptador
A plus de la moitié du parcours, avec déjà 3500m de dénivelé dans les pattes, nous partons en direction du passo del comptador : une brèche dans la montagne en guise de col, qui permettait aux bergers de compter leurs moutons dans cet étranglement. Le dernier kilomètre est en béton, la chaleur est présente malgré l’altitude. Certains poussent leur monture ou s’arrêtent pour reprendre leur souffle. Au passage de ce point, il ne reste plus que 50km nettement plus faciles, juste un peu vallonnés avec un profil montant dans les 5 derniers kilomètres, les paysages sont plus arides et le soleil est à son zénith.
La délivrance : à 1h30 de l’arrivée, le parcours se déroule facilement.
Le mot de la fin
Il m’a fallu 8h40 pour boucler cet Iron Gravel. La sensation d’avoir bien profité sans jamais trop subir non plus. Parcours forcément exigeant compte tenu du dénivelé, les ravitaillements très bien fournis sont là pour vous requinquer, comme celui situé à confrides avant d’attaquer le comptador où boissons fraîches et parts de pizza en tout genre m’ont remis d’aplomb. L’équipe de la marque de lubrifiants bloopa vous remet pendant ce temps la transmission de votre monture apte à repartir.
Une épreuve qui vaut le déplacement tant la région est superbe pour la pratique du Gravel, mais également pour le vélo en général, la randonnée ou même l’escalade ici à Busot.
Miguel Angel nous donne rendez-vous l’année prochaine avec une épreuve qui va s’étoffer d’un parcours découverte de 60km qui s’ajoute aux classique 109 et 179km, ainsi qu’un parcours de 226km en référence à la marque de nutrition 226er qui parraine l’épreuve. Elle aura lieu en juin 2022, j’espère y être pour inaugurer cette nouvelle distance.
Récit par : Cédrick Dubois
Le vélo de Cédrick
Pour ce parcours gravel, Cédrick a utilisé un Graxx, équipé d’un groupe Shimano GRX 2×11. C’est le vélo de gravel performant par excellence. A l’aise sur la route comme sur les chemins, il filtre les irrégularités de manière exceptionnelle. Doté du concept Dynamic Response, son comportement est à la fois ultra joueur, nerveux et assure surtout un excellent niveau de rendement.